mardi 29 juin 2010

Brixton Cats - Live Dijon 2004.




Les Brixton Cats se forment en 2002. Ils donnent leur premier concert en 2003 à la fête du "Combat Syndicaliste" le journal de la CNT. Puis en 2004 ils enregistrent une première démo. Après de multiples concerts et changements de line-up ils enregistrent leur premier album, "Punk-Rockers" en 2006. Ils sont très proches du R.A.S.H et de la Brigada Florès Magon (plusieurs membres de Brigada ayant également joués dans les Brixton Cats). Ils furent aussi à l'affiche du Barricata Festival cette année.
Le concert que voici fut donné le 16 Octobre 2004 à Dijon. Je ne connais pas le titre de la piste 16.

The Brixton Cats are formed in 2002. He gave their first concert in 2003 at the festival for the newspaper of the CNT " Le Combat Syndicaliste". Then in 2004 he recorded a first demo. After numerous concerts and change the line-up they recorded their first album, "Punk-Rockers" in 2006. They are very close to the RASH and Brigada Flores Magon (several members of Brigada who also played in Brixton Cats). They were also on view Barricata Festival this year.
The concert here was given October 16, 2004 in Dijon. I do not know the title of track 16.

Tracklist:

1-Gamins
2-Crevards (*inédit / unrealeased Track)
3-Palestine
4-FTP
5-Prisonniers
6-Putain De Vie
7-Sèche Tes Larmes
8-Sèche Tes Larmes (suite)
9-Enfants Du Systèmes
10-Career Oportunities (The Clash Cover)
11-Tchéchénie
12-Carlo
13-11 Septembre
14-Comptez Sur Moi
15-Por Vida
16-Unknown Track (Cover?)
17-Public

http://www.mediafire.com/?2ipjnjfwyna

mardi 22 juin 2010

Brigada Flores Magon - Rude Boys Unity Festival 2001.


Brigada Flores Magon donnera son dernier concert le 26 Juin prochain.
Afin de lui rendre hommage voici le concert enregistré le 13 Octobre 2001 au Kab de l'Usine à Genève pendant la seconde édition du Rude Boys Unity Festival. Brigada présentait alors son deuxième album "Anges Gardiens".

Brigada Flores Magon will give his last concert on June 26 2010.
To pay tribute to him here is the concert recorded on October 13, 2001 at Kab de l'usine in Genève for the second edition of the Rude Boys Unity Festival. Brigada then presented her second album "Anges Gardiens".

Tracklist:

1-Intro
2-Chasseur
3-Folle Semence
4-Conscrits
5-Mauvais Garçon
6-Partisans
7-Ligne 2
8-Lève Toi
9-Continente Olvidado
10-Octobre 61
11-Porcs En Bleu
12-Heros Et Martyrs
13-Anges Gardiens
14-Pour Le Pire
15-RASH
16-Paria (J'aurais Voulu Cover)
17-Chanal
18-Salut Les Copains! (La Souris Déglinguée Cover)

http://www.rudeboysunity.ch/website/index.html

vendredi 18 juin 2010

Hors Contrôle - Rude Boys Unity Festival 2001.


A l'occasion des 10 ans du festival Barricata, qui est le festival annuel du RASH Paris et dont la prochaine édition se tiendra les 24, 25 et 26 Juin, voici quelques concerts de groupes qui seront à l'affiche.
On commence donc avec ce concert de Hors Contrôle donné le 12 Octobre 2001 au Zoo de l'usine à Genève lors de la seconde édition du Rude Boy And Girls Unity Festival.
Ce concert précède de peu la sortie du premier album du groupe.

To celebrate the 10 years of the Barricata festival, which is the annual festival of RASH Paris and whose the next edition will take place on 24, 25 and 26 June, a few band concerts which are on display.
It begins with the concert that Hors Contrôle gave, on October 12, 2001 at the Zoo de l'usine in Geneva during the second edition of the Rude Boys and Girls Unity Festival.
This concert was shortly before the release of debut album of the band.

Tracklist:

1-Réunis Pour La Fête
2-Poing Levé
3-Gueule Noire
4-Viens
5-Bière, Musique Et Amitié
6-Tolérance
7-Merci Chaos
8-Délit De Sale Gueule
9-Blaireaux
10-Hors Contrôle
11-Non
12-Noir Combat
13-Blonde Ou Brune
14-Résiste
15-Etat d'Esprit
16-Oi!
17-Skinhead
18-Souviens-Toi
19-Dans La Nuit

http://www.rudeboysunity.ch/website/index.html

vendredi 28 mai 2010

Bérurier Noir: Live St Etienne 1989



« Combien êtes-vous dans la salle ? Formez des groupes de rock... LIBRES ! ». Ces derniers mots lâchés par François à la fin de la dernière nuit noire bérurière, le 11 novembre 1989, résonne comme un passage de témoin entre deux générations. Deux époques, deux visions du monde également. Car le paysage musical français est bien différent dix années auparavant. Si la vague punk britannique a su faire quelques émules de ce côté-ci de la Manche (Starshooter et surtout Métal Urbain), la jeunesse hexagonale préfère encore s’enthousiasmer pour des formations plus consensuels (Téléphone), laissant aux seuls Trust le soin de cracher révolte et mépris sur ces années Giscardiennes. Le climat social est mauvais, le chômage augmente, en banlieue les cités-dortoirs se transforment en ghettos, et l’on commence déjà à pointer du doigt les délires urbanistes des années 60/70. C’est dans ce climat maussade que François rejoint en 1980 Olaf et Pierrot, rescapés du quintet chaotique de la première époque. Le groupe est baptisé du nom du célèbre bras droit du commissaire San Antonio, incarnation de tout les maux du beauf’ moyen : con, raciste, borné, grande gueule, porté sur le sexe et la bouteille, en bref une caricature à échelle humaine de ce qu’une société civilisée peut engendrer de pire. Une foultitude de défauts contrebalancée par une faconde intarissable et un humour désopilant.

Le trio s’adjoint d’une boite à rythmes, une Electro-Harmonix D.R.M. 16 baptisée Dédé en guise d’organe rythmique. Les concerts s’enchaînent dans les squatts du XIXe et du XXe ainsi qu’en banlieue. Mais si le groupe commence à étoffer un répertoire encore bien léger, il n’est jamais bien loin d’un chaos fatal. Ainsi, Pierrot gravement accro à l’alcool est envoyé en cure de désintoxication, puis sous les drapeaux, avant d’être interné en hôpital psychiatrique. En matérialisant l’inhumanité d’un système où la force et l’aliénation physique et psychiques font loi, la descente aux enfers de Pierrot va dès lors stigmatiser nombre des futurs discours Béruréens. Pour pallier à cette défection forcée, les deux rescapés font appel au guitariste de Guernica, Loran, qui devient rapidement la seconde moitié des Bérus lorsqu’Olaf quitte à son tour le navire en 1982. Réduits à un simple duo, François et Loran décident de suicider Bérurier lors d’un ultime concert à l’Usine Pali-Kao.

Baptisé pour cette funeste circonstance Bérurier Noir, le groupe surprend son auditoire par un show spontané et original. Une prestation théâtrale au cours de laquelle François intronise les célèbres déguisements, masques et autres ustensiles qui deviendront la marque de fabrique du groupe. La performance, ce soir-là, subjugue un public qui, contre toute attente, en redemande. En ce 19 février 1983, Pali-Kao signe donc d’une main l’acte de décès de Bérurier tout en saluant de l’autre la naissance des Bérurier Noir. Le nom ne tarde guère à faire le tour d’un underground parisien qui se presse aux concerts toujours plus furax du binôme masqué. En mars, celui-ci entre au Studio Mesa pour y enregistrer un album dix titres mais juge au final la production bien trop propre. Loran et François décident néanmoins de garder quatre d’entre eux, « Nada », « La mort au choix », « Bûcherons » et le déjà très culte « Amputé », en vue d’un split maxi-45 tour avec Guernica.

Glaciales et oppressantes, soutenues par l’obsédante boîte à rythmes et déchirées par les riffs simplistes d’une guitare abrasive, les quatre pièces de « Nada » sont d’un minimalisme taillé au scalpel qui fait froid dans le dos. Une musique d’aliéné tout droit sorti d’un bloc opératoire dans lequel résonne de terrifiants échos : « ...Torture mentale physique psychose... ». Fort de cette première trace vinylique, le duo continue plus que jamais ses expériences live et ses prestations sauvages. Guitare, boîte à rythmes et amplis à piles, donnent en effet une grande liberté de mouvement au groupe qui se meut de squats en squats, allant même jusqu’à jouer à cache-cache avec la RATP dans le métro lors de la fête de la musique 1983. Une véritable « Unité Mobile de la Guérilla Urbaine » qui annonce déjà le « Petit Théâtre de Force » des futures années Bérurières. En décembre, la paire retourne brièvement en studio pour y enregistrer « Macadam Massacre », un premier album dans lequel l’influence de Métal Urbain se fait plus que présente. Pourtant, la singularité du son Bérurier apparaît d’ores et déjà comme évidente ; largement esquissé sur « Nada », leur style neurasthénique et hypnotique prend sa pleine dimension sur dix titres glauques à souhaits, comptines industrielles parfumées d’éther, de napalm et de béton. Las d’une humanité barbare et d’un monde où seule la force fait loi, le duo égrène ses peurs et ses haines (« J’ai peur », « Frères d’armes ! ») jusqu’à arriver au nihilisme le plus total de « Manifeste ». Pour les Béruriers version 1983, le monde est déjà une vraie porcherie et les lendemains ne chanteront sûrement pas, si ce n’est un requiem bien mérité...

Cette réalisation à taille réelle va permettre à un public de plus en plus nombreux et curieux, d’apprivoiser l’alchimie conceptuelle du groupe et son style unique. Un singularisme qui les distingue d’entrée de la seconde génération punk, celle du « Punk’s not dead » d’Exploited ou GBH, et qui lance, sans le savoir, les graines d’un « keupon à la française » qui s’auto-baptisera bientôt « alternatif ». Mais certaines formations ne goûteront pas de leur vivant à ce mouvement bouillonnant de créativité. Ainsi les frappadingues Lucrate Milk, premiers compagnons d’infortune des Bérus se sabordent en 1984. Un split duquel Fanfan et Loran sauront tirer avantage en intégrant le saxophoniste Masto ainsi qu’ Helno, Marsu et Laul, amis de longue date qui se sont progressivement invités comme « choristes », ajoutant une touche bordélique et festive aux performances, jusqu’ici plutôt cliniques, du duo. Mais devant le nombre croissant de squats murés par un gouvernement Mauroy qui redoute la prolifération de foyers d’extrême gauche, les Bérus décident d’approfondir leur concept d’Unité Mobile de la Guérilla Urbaine en posant leurs amplis là où bon leur semble. Ainsi le 29 mars 1984 investissent-ils la fac de Tolbiac pour un concert chamarré, signant là le manifeste du « Petit Théâtre de Force » : une comedia dell’arte pour guitare et masques à gaz, une gigantesque pantalonnade où seules comptent la spontanéité et l’énergie. Un rock libre et ouvert à ceux qui veulent bien le faire vivre. Le message passe. Ainsi, Bérurier Noir deviennent-ils les deux mots clés d’un bouche-à-oreille qui ne se cantonne plus seulement à Paris et sa banlieue mais qui touche la province et même l’étranger ! Bordeaux, Poitiers, Bruxelles ou Dublin, la traînée de poudre bérurière se propage à travers la France et au-delà, entraînant entre deux spectacles sauvages son lot de galères et d’impromptus. Mais ces différentes campagnes extra-parisiennes permettent aussi au groupe de jauger sa popularité grandissante auprès d’un nouveau public qui se reconnaît dans les messages et les attitudes véhiculés par la troupe.

Fidèles à leurs principes d’unité et d’entraide, les Bérus se retrouvent également au centre d’une flopée de jeunes formations avec lesquelles ils n’hésitent pas à partager les nombreuses « scènes » qui leur sont proposées. Ainsi les Ludwig Von 88, Ausweis et autres Souris Déglinguée accoleront-ils souvent leur nom sur les affiches de concerts des BxN. Forts des nouvelles forces vives qui composent à présent la « nébuleuse Bérurier Noir » (deux jeunes Tourangelles, les Titis, font office depuis peu de danseuses-choristes), le groupe rentre en studio début 85 pour y enregistrer son second opus « Concerto Pour Détraqués ». Oublié les rythmes mid-tempos d’il y a peu et le « no future » en clair-obscur de « Macadam Massacre » ; l’ouverture du concerto se fait ici sur la cadence frénétique d’un « Petit agité » qui dégage la voie à une ribambelle d’hymnes à l’insoumission et à la liberté. « Vivre libre ou mourir », « Conte cruel de la jeunesse », « Le renard », « Hélène et le sang », « Porcherie »... les titres parlent pour eux-même, fustigeant tour à tour la paranoïa sécuritaire, les camisoles chimiques, le viol ou l’extrême droite. Un récital à trois accords dédié à une France détraquée dont une partie pleure déjà sur les illusions perdues de 1981... Mais tout n’est pas noir dans cet album. Renforcé par une armada de choristes (apparition des fameux refrains oï !) et par le sax de Paskal Kung-Fou, la troupe parvient à retranscrire l’aspect festif et chahuteur de leurs concerts, faisant de « Concerto... » une véritable piste aux étoiles où s’entrechoquent énergie grimaçante et rébellion clownesque ! À mi-chemin entre Barnum et « Orange Mécanique », les Bérus affinent une imagerie unique et séduisante, largement relayée par les dessins de Laul qui devient le « graphiste » officiel de la raïa masquée. Marsu, qui s’est petit à petit imposé comme le manager naturel du groupe, crée quant à lui son propre label : Bondage. Un accord tacite est signé entre le label et le groupe, qui sort donc « Concerto Pour Détraqués » courant 1985 dans la plus totale indépendance, continuant ainsi dans la voie qu’il s’est toujours imposé de suivre.

L’année 1985 voit donc s’organiser quelque peu le grand « macadam circus » qu’est en train de devenir Bérurier Noir : la troupe garde un contrôle total sur son image, sa propagande, le prix des billets et va même jusqu’à créer son propre service d’ordre. Une organisation auto-gérée, parée pour affronter les sirènes du show-biz qui commencent à reluquer du côté de ces « petits agités ». Les Bérus multiplient par ailleurs les concerts de soutien, n’hésitant pas à traverser l’hexagone pour aller manifester leur bruyante solidarité avec les chômeurs ou le SCALP. En novembre, le petit cirque enregistre le EP « Joyeux Merdier ». Un bordel bariolé d’humour noir qui révèle deux nouveaux immenses chants de ralliement : l’incendiaire « Vive le feu » et l’hymne « Salut à toi » qui deviennent dès lors d’incontournables classiques. Mais il faut attendre fin 1986 et le 45 tours « L’Empereur Tomato-Ketchup » avant de retrouver trace du groupe sur disque. Une année pendant laquelle le « troupeau d’rock » sillonne France, Belgique et Suisse, avec en point d’orgue leur premiers « gros concerts » à la Mutualité, à l’Elysée-Montmartres et aux Transmusicales de Rennes. Trois évènements d’importance que la presse ne peut plus ignorer. Actuel, Best ou NRJ s’emparent du « phénomène », marchant ainsi sur les plates-bandes des fanzines, radios libres et autres organismes alternatifs dont certains n’hésitent déjà pas à crier à la récupération. Qu’importe, malgré le poids et l’influence des médias, la troupe garde la tête froide et reste solidement accrochée à ses idéaux d’indépendance.
Mais cet intérêt soudain ne se fait pas sans douleur ni trouble au sein même du gang. Pression médiatique mais également galères de tournées et arnaques fragilisent l’osmose du groupe et attisent les sensibilités. Pour couper court à cette situation qui ne demande qu’à empirer, les Bérus décident de se retirer pendant quelques semaines et mettent ce break à profit pour enregistrer leur troisième album. « Abracadaboum » décrit bien dans son titre la teneur de ces dix nouvelles bombinettes concoctées par Loran et François. Toujours plus loufoque et cynique, le rock facétieux de la raïa continue de crier victoire et d’invoquer la rébellion, qu’elle soit d’ici (« Nuit Apache ») ou d’ailleurs (« Casse-Tête Chinois »). Aussi colorée qu’énervée, la troupe bérurière fait un boucan d’enfer, transformant chaque titre en gag contestataire, chaque refrain en hymne de rue, chaque cadence en pogo ! La fascination de François pour l’Extrême-Orient prend par ailleurs ici sa pleine dimension, ajoutant un peu de folklore à cet « Abracadaboum » unanimement acclamé à sa sortie en juin 1987. L’année 1988 débute sous les meilleurs auspices avec une date légendaire au Zénith de Paris qui ouvre la porte sur une multitude de concerts, dont une triomphale tournée au Québec. Côté studio, la bande trouve le temps d’enregistrer le maxi « Ils veulent nous tuer », le 45 tours « Viêtnam Laos Cambodge » (réalisé au profit de l’association Sampan qui soutient les réfugiés du Sud-Est asiatique) et le split 45 tours « Mackhnovtchina » avec Haine Brigade. Une année donc très prolifique mais qui s’achève sur le départ d’Helno, parti se consacrer aux Négresses Vertes et sur un premier clash avec Bondage. Les relations entre le groupe et son label ne cesseront dès lors de se détériorer, à l’image d’un mouvement alternatif qui vit ses dernières heures d’indépendance. La seconde génération emmenée par la Mano Negra ou Les Satellites ne tarde guère à succomber à l’appel des majors. Pour Loran et François, c’en est trop !

« Vivre Libre ou Mourir » n’était pas une phrase en l’air, les Bérus le prouvent en programmant leur séparation pour la fin 1989. Néanmoins, le groupe maintient l’enregistrement de son quatrième album, « Souvent Fauché Toujours Marteau ». Réalisé par Eric Débris de Métal Urbain et mixé par Franz Treichler des Young Gods (qui signera d’ailleurs un mix étonnant du titre Camouflage inédit jusqu’en 2003), cet opus révèle une production surprenante de puissance et de limpidité qui dynamise les nouveaux morceaux de bravoure que sont « <2 Clowns », « Camouflage » ou « Protesta ». Malgré quelques relents « Abracadaboumesques » (« Clockwork Béru »), le ton des compositions n’est plus au fun. Les derniers troubles rencontré par le groupe et ce split annoncé apparaissent en filigrane derrière des titres parfois très noirs (« Carnet de route », « Soleil noir »). Une nouvelle fois, le public acclame le disque à sa sortie en octobre 1989. Mais les Béruriers ont déjà la tête ailleurs, partis sur la route pour une tournée d’adieux de douze dates qui les emmène en Suisse et au Québec avant un seppuku historique à l’Olympia les 9, 10 et 11 novembre.

Ce suicide en forme de carnaval marque le dernier grand fait d’armes de l’armada qui offre à son public trois soirée d’intense folie, enchaînant ses plus grands hymnes sous un déluge de slogans vengeurs (« La jeunesse emmerde le Front National ! »), de déguisements, de danse et d’happenings en tout genre. Un testament qui sortira en double vinyle un an plus tard sous le nom de code « Viva Bertaga » (une vidéo sera également commercialisée) et qui constitue encore à ce jour l’une des pièces les plus incontournables du rock français. Dégagé de ses obligations bérurière, François s’en va former Molodoï tandis que Loran replonge dans l’underground avec, entre autre Tromatism, laissant le fantôme de Bérurier Noir s’installer durablement dans la mémoire collective de nouvelles générations pour qui Bérurier rime désormais avec Liberté. Silencieux tout au long des années 90, le duo profite de la sortie d’un double DVD, « Même Pas Mort », pour refaire parler de lui en 2003 en se reformant brièvement le temps d’un concert cataclysmique aux Transmusicales de Rennes. D'autres concerts eurent lieu, ce qui donna naissance au disque live "L'Opéra des Loups (2005). Puis le groupe sort un nouvel album en 2006, "Invisible", avant de se séparer à nouveau.

Ce concert a été donné le 15 Avril 1989.

Bérurier Noir was a great formed in 1983 and split in 1989. They recorded 4 disks between this period: "Macadam Massacre (1983), "Concero Pour Détraqués" (1984), "Abracadaboum" (1986) and "Souvent Fauché Toujours Marteau (1989), finally the do a live recording "Viva Bertaga for the end of the band. They also recorded some EP, that you can find in the reissus of studio albums.
Then they came back in 2003 with live album "L'Opéra Des Loups" and recorded a new studio album in 2006 "Invisibl".
François was the singer, Loran was guitarist and make chorus, there was a drums machine, a saxophonist (Masto) and also a "circus troop" during the show.
They were anarchist and was the most important french punk band in the 80's.

This show was record on April 15, 1989.

Tracklist:

1-Petit Agité
2-Nuit Apache
3-Mineurs en Danger
4-Le Renard
5-Il Tua Son Petit Frère
6-Soleil Noir
7-Vive Le feu
8-Descendons Dans La Rue
9-Manifeste
10-Commando Pernod
11-Ibrahim
12-Vietnam, Laos, Cambodge
13-Hélène Et Le Sang
14-Porcherie
15-La Mort Aux Choix
16-Macadam Circus

http://www.mediafire.com/?3czltgiotei

vendredi 14 mai 2010

PunxRezo Présentation / Introduction

PunxRezo c'est quoi t'es-ce ?
Difficile à dire exactement. D'un point de vue technique c'est un site basé sur le logiciel open source Elgg. Quant au reste... Il est plus simple de définir ce qu'il n'est pas :
- PunxRezo n'est pas votre site web. Au contraire on vous encourage vivement à vous sortir les doigts du ***, et à créer votre propre site web chez votre propre hébergeur (ou mieux, chez vous)(Internet c'est pas du minitel). Un site web digne de ce nom et qui ne vous rend pas rouge de honte quand vous le mettez sur un flyer est un site sans pub, original, qui colle à votre image et transmet votre atmosphère. PunxRezo n'est pas là pour ça. Il vous permet de mettre en ligne quelques uns de vos morceaux, de tenir un blog, et même de syndiquer votre vrai site (histoire de mentionner ses mises à jours de manière automatique), juste de quoi assurer une présence minimum dans un cadre sympa et sans pub.
- PunxRezo n'est pas un site de rencontre. Un site de rencontre utilise les données privées pour que se créent des affinités (et vous vendre de la lessive). On vous demande au contraire d'être vigilant avec vos données perso et d'en mentionner le strict minimum. On apprend à se connaitre dans les concerts, les manifs, les bistrots, où les discu passionnées sur des forums ; c'est inutile et c'est une très mauvaise habitude de balancer sa vie privée au tout venant.

Finalement PunxRezo est un ensemble d'outils permettant de présenter son groupe, son fanzine, son webzine, de communiquer, s'exprimer, discuter, partager de l'information, déconner... et donc il sera ce que vous en ferez. Il y a des outils, à vous de vous les approprier.

A propos de Myspace(c).
Autant crever l'abcès de suite. On aime pas, mais alors pas du tout MySpace(c). Ni Facebook(c), ni aucune merdouille estampillée "web 2.0" dont le business model repose sur la vente des données privées d'une part, et de l'espace publicitaire placé sur des pages web rédigée par des "utilisateurs" (qui eux, au final, ne gagnent rien) d'autre part. L'utilisateur paye (il échange sa vie privée contre une page web remplie de pub), le visiteur paye (son "temps de cerveau disponible" est revendu "à coca cola", selon l'expression désormais consacrée), et le taulier empoche le pognon sans rien faire. Ce système est pourri jusqu'à la moelle, mais quand en plus le taulier s'appelle Rupert Murdoch, on est au delà du simple dégout.
Tout ça pour dire que ce serait cool (et respectueux du lieu), d'éviter au maximum de saloper l'endroit avec des liens merdiques. En vous remerciant.

http://punxrezo.net/

PunxRezo est une production La Balayette , contact : punxrezo@la-balayette.org

PunxRezo What is it ?
Hard to say exactly. From a technical standpoint it is a site based on the open source software Elgg. As for the rest ... It is easier to define what it is not:
- PunxRezo is not your website. Instead we urge you to get out the fingers of the ***, and create your own website with your own host (or rather, in your house) (the Internet is not the Minitel). A site worthy of its name and does not make you red with embarrassment when you put it on a flyer is a site without ads, original, to fit your image and send your atmosphere. PunxRezo is not there for that. It allows you to upload some of your songs, keep a blog, and even syndicate your real site (to mention its history updates automatically), just enough to ensure a minimum presence in a fun and without advertising.
- PunxRezo is not a dating site. A dating site uses the private data that will create affinities (and sell you laundry). You are asked instead to be vigilant with your personal data and to mention the minimum. We learn to know each other at concerts, strikes, pibs, where passionate speaches on forums it is unnecessary and is a very bad habit of swinging his privacy at all comers.

Finally PunxRezo is a set of tools to present his group's zine, a zine, communicate, speak, discuss, share information, kidding ... and therefore it will be what you make it. There are tools to you to appropriate them.

About Myspace (c).
Both the abscess burst forth. We don't love it, but then not at all Here (c). Neither Facebook (c) nor others shits stamped "Web 2.0" business model which relies on the sale of private data on the one hand, and the advertising placed on web pages written by "users" (which they ultimately, gain nothing) on the other hand. The user pays (he traded his privacy against a web page filled with advertising), the visitor pays (his "brain time available" is sold "coca-cola", a term now goes), and the innkeeper pockets the dough without doing anything. The system is rotten to the core, but when in addition the innkeeper called Rupert Murdoch, it is beyond the mere disgust.
All that to say that it would be cool (and respectful of the place), to avoid the maximum cock up the place with crappy links. Thanking you.

http://punxrezo.net/

PunxRezo is a production of La Balayette, Contact: punxrezo@la-balayette.org

mercredi 7 avril 2010

Uk Subs - Live In Croatia 1993.


Formé fin 1976 / début 1977 par Charlie Harper, Uk Subs est un groupe très important dans l'histoire du punk car ils ont fait la transition entre le punk originel et la Oi! music. A ce jour, ils ont publié plus d'une vingtaine d'albums ( dont les titres suivent l'ordre alphabétique ) dont le premier est sorti en 1979. Depuis tous ce temps, le seul membre présent dans la formation d'origine est le chanteur.
Ce concert fut enregistré à Zagreb le 9 février 1993 pour la radio 101. Il fut disponible dans une édition limitée à 5000 exemplaires de l'album "Normal Service Resumed", avant de faire son apparition en bootlegs.

Le line up semble être le suivant:

Charlie Harper: Vocal
Alan Campbell: Guitar
Brian Barnes: Bass
Pete Davies: Drums

Formed in late 1976 / early 1977 by Charlie Harper, Uk Subs is a very important band in the history of punk as they made the transition from the original punk and Oi! music. So far, they have published over 20 albums (including the titles below in alphabetical order) which first came out in 1979. For all this time, the only original member is the singer.
This concert was recorded in Zagreb, 9 February 1993 for radio 101. It was available in a limited edition of 5,000 copies of the album "Normal Service Resumed", before making his appearance in bootlegs.

The line up seems to be the following:

Charlie Harper: Vocal
Alan Campbell: Guitar
Brian Barnes: Bass
Pete Davies: Drums



Tracklist:

01 Emotional Blackmail
02 Endangered Species
03 Fear Of Girls
04 You Dont Belong
05 Kicks
06 Young Criminals
07 Rat Race
08 Another Cuba
09 Lydia
10 Scum Of the Earth
11 Telephone Number
12 SK8 Tough
13 Warhead
14 Left For Dead
15 Rockers
16 Limo Life
17 Crash Course
18 Brixton
19 All I Wanna Know
20 Not Listening
21 Stranglehold
22 C.I.D.
23 Tomorrows Girls
24 Party In Zagreb
25 I Robot
26 New York State Police

Pt01
http://www.mediafire.com/?bznmzdutmd4

Pt02
http://www.mediafire.com/?y4jd4edezzu

lundi 8 mars 2010

Hors Contrôle - 6éme Festival Antifa - Ziquodrome de Compiègne - 22 Septembre 2006.


Dans quelques jours Hors Contrôle fêtera ses 10 ans d'existence et sortira son nouvel album!
Pour fêter ça voici un concert enregistré en 2006 précédant de quelques mois la sortie du split avec Komptoir Chaos.
Sur ce split on peut retrouver les versions studios des titres "Nos Vies, Nos Habitudes" et et "Ma Classe", avec la boîte à rythme, chansons qui seront réenregistrées pour l'album "Enfants Du Charbon" (2008) avec un vrai batteur. La chanson "Minable" elle aussi disponible sur le dernier album du groupe n'a jamais été enregistrée en studio avec une boîte à rythme.

Tous les titres sont sur la même piste.

BON ANNIVERSAIRE HORS CONTROLE!

In a few days Hors Contrôle celebrates its 10th anniversary and release their new album!
To celebrate it here is a concert recorded in 2006 "a few months before the release of the split with Komptoir Chaos. On this split can find studio versions ofNos Vies, Nos Habitudes" and "Ma Classe" with beat box, and these songs to be rerecorded for the album "Enfants Du Charbon" (2008), with real drums. The song "Minable" is also available on the band's latest album but was never recorded in studio with a real drummer.

All titles are on the same track.

HAPPY BIRTHDAY HORS CONTROLE!

Tracklist:

1-Bouffon
2-Skinhead Attitude
3-Pour Tes Frères
4-Pour Toi
5-Etat d'Esprit
6-Mauvais Caractère
7-In Memoriam
8-Nos Vies, Nos Habitudes
9-Hors Contrôle
10-Bière, Musique Et Amitié
11-Minable
12-Sainte Barbe
13-Ma Classe
14-Souviens Toi
15-Dans La Nuit

http://www.mediafire.com/?mheefxunh83